La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 11/09/21
De tous les « instruments » dont tu uses pour marquer ton pouvoir, ton «  territoire » (moi 😀), le fouet est celui dont le sens pour moi est le plus fort. Parce qu’il est le symbole de ce que j'ai voulu, de ce que je suis et veux être pour toi. Pas seulement ta soumise. Mais bien ton esclave. Et aussi parce que tu es le premier qui m'ait jamais fouettée. Puisque c'est moi qui ai voulu que tu me le fasses découvrir. Pas pour me" punir", pour cela la cravache faisait parfaitement l’affaire, que pour te prouver que je suis pleinement à toi. Que mon corps t’appartient. Que tu as tous les droits sur moi. Malgré tes réticences. Parce que même si tu en maîtrisais l’usage, tu ne voulais pas t’en servir sur moi. Parce que j’avais toujours refusé d’être fouettée avant toi. Parce que ça me faisait peur. Parce que tu savais que ça fait mal. Et que tu ne voulais pas me faire de mal. En dépit du plaisir que ça te procurerait de me l’infliger. Alors, je t’ai forcé la main. J’ai insisté. Malgré mes craintes. De ne pas parvenir à résister jusqu’au bout à la douleur. Parce que je voulais te laisser à toi et à toi seul l'initiative d'arrêter. Quand tu le jugerais nécessaire. J’ai pleuré, crié, supplié, mais j’ai tenu, serrant les dents. Sans prononcer à aucun moment le mot qui pouvait tout arrêter. Et j’ai joui. Comme jamais un homme ne m’avait fait jouir. De cette douleur que j’avais voulu t’offrir. Pour te prouver que j’étais désormais totalement à toi. ________________ Je « pratiquais » le (bd)sm bien avant de rencontrer mon Maitre. J’avais déjà connu la badine, le ceinturon, la cravache et d’autres instruments encore. Mais je n’avais jamais osé franchir cette ultime limite. Par peur, crainte de la douleur, mais aussi sans doute parce que je ressentais le fait de subir le fouet comme le cadeau ultime que je pourrais faire à un homme. Et que je jugeais que mes amants de l’époque ne le méritaient pas ou que je n’étais pas prête, moi, à le leur offrir. Bon, depuis, les choses ont évolué et je pense à un autre "cadeau" désormais. Mais chaque chose en son temps :smile: Mon Maître quant à lui en maîtrisait l’usage, pour l’avoir utilisé sur d’autres avant moi. Mais il s’y était toujours refusé avec moi. Alors, je lui ai forcé la main, en lui offrant un fouet, un single tail australien, pour s’en servir sur moi. Ça a été douloureux, très même, jusqu’à ce que les endorphines et ce que je ressentais, cette jouissance de m’offrir totalement à lui, m’emportent dans cet ailleurs qu’on appelle le lâché prise, le subspace. Plus loin que je n’avais jamais été. Par contre, si cette première fois (mais pas la seule, même s'il continue d'en user avec modération :smile:) où j’ai connu cette jouissance/souffrance à nulle autre pareille restera toujours un moment très fort dans la construction de ce que nous sommes désormais l’un pour l’autre, il n’en demeure pas moins que le fouet reste un instrument dangereux, à manier avec prudence. D’autres que moi ont déjà écrit sur le sujet, et je renvoie à leurs articles. Et notamment : https://www.bdsm.fr/groups/519/ https://www.bdsm.fr/forum/thread/917/Le-fouet-en-SM/ Je recommande en particulier le premier, de ma chère Lady, le plus complet que j'ai jamais lu sur le sujet (après que j'ai "découvert" le fouet et ses effets sur moi), tant sur les volets "techniques" que psychologiques. Même si nous nous plaçons l'une et l'autre du côté différent du manche, ses mots expriment parfaitement ce que nous avons ressenti, mon Maître et moi, et le sens que nous avons donné à ma première flagellation (et que nous continuons de partager quand il décide de se servir à nouveau de ce fouet qu’il aime d’autant plus que c’est le nôtre, celui que je lui ai offert, réservé à mon usage). _______________ Les points clés pour moi sont d’abord que celui qui s’en sert en connaisse le maniement, et se soit entrainé avant sur des objets inanimés. Dans mon cas, mon Maitre avait en outre fait le choix de m’attacher « serrée », pour éviter tout mouvement involontaire de ma part, susceptible d’entraîner un coup mal placé. Il avait aussi longuement insisté, avant et pendant, sur son exigence que j’use du safeword convenu à n’importe quel moment, si je jugeais que les choses allaient trop loin à mon goût. Et surtout, en dépit de l’excitation que provoquait chez lui ce sentiment de pouvoir, de me savoir ainsi totalement à sa merci, parce que j’avais voulu qu’il en soit ainsi, il a été tout au long de la séance d’une attention extrême à mes réactions. Et je sais que ce n'était pas évident pour lui à ce stade d'excitation. Il est aussi de tradition de recommander d'éviter de fouetter certaines parties du corps, les seins, le ventre, le sexe en particulier. Je lui avais demandé de passer outre et même si j’ai «morflé », il a su doser les coups de sorte à m’éviter de prononcer le mot que je ne voulais surtout pas dire. Un dernier point, qu’il me semble nécessaire de souligner pour ceux/celles qui seraient tentés par l’expérience, c’est l’importance de l’aftercare. Je sais qu’il n’est pas toujours simple pour les mecs après avoir joui de se rappeler à quel point la «soumise » a besoin d’eux à ce moment là. Pourtant, ce sont ces moments là qui légitiment et justifient tout ce qui a précédé et suivra. L'attention, le soin, physique et psychologique qu'on porte à la soumise. La laisser « se dire ». L’écouter. La tendresse qu'on lui manifeste. Et puis il y la le plus important, la raison qui m’a poussée à briser mes derniers tabous, la confiance absolue que l’on porte à l’autre, parce qu’on sait, qu'on sent sans le moindre doute, qu’il saura s'en montrer digne.
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Par : le 19/08/21
J'ai longtemps été complexée de n'avoir pas, comme certaines, une opulente poitrine. Mais bon, je suis née comme ça, et je ne n’ai jamais été fan de laisser d'autres que mon Maître s'occuper de mon anatomie ... Alors, je les ai conservés comme ils sont. D'autant que leur petite taille me dispense de certaines contraintes et me permet quand je le souhaite de les laisser libres. Ce qui en facilite l’accès à mon Maître pour s’en servir à sa guise. Ce qui n'est pas pour me déplaire. _______________ Je n’ai jamais compris la fascination que ces attributs à l'esthétique douteuse exerçaient sur les mecs. J’ai lu un jour quelque part que c’était lié à leurs rapports à leurs mères. Foutu Œdipe :smile: Et qu’intervenait également une hormone spécifique au lait maternel, l'ocytocine, qui générerait un lien particulier des hommes aux seins des femmes en les rendant accro, dépendants au plaisir qu'ils leur procurent. _______________ Je n’ai pas connu les parents de mon mec/Maître. Mais de ce que j’en sais, il n’en a jamais été proche. C’est peut-être la raison pour laquelle il n’a aucun scrupule à me malmener les seins :smile: Mais peu m’importent les explications, puisque j’y consens volontiers. Et que ça a contribué à me faire aimer mes attributs féminins. _______________ Dans la perspective de mon Maître, ils offrent de nombreuses possibilités. Tout en permettant en outre l’utilisation d’instruments divers. Dont il lui arrive aussi de décider de se passer ... Pinces, de diverses formes, plus ou moins sévères. Pouvant ou non être équipée de poids. Sur lesquelles il peut tirer, qu’il peut utiliser pour les attache. Qui font mal au début quant il les appose sur moi, jusqu’à ce que la douleur devienne lancinante au fur et à mesure que le sang circule moins. Pour revenir, brutale, violente, quand il m’en libère avec le sang qui afflue à nouveau dans mes extrémités. Sans compter les baguettes chinoises, la cravache, la badine, les aiguilles, la cire ... _______________ J’aime quand il les malmène ainsi. Mais tout autant quand il leur manifeste l’intérêt qu’il leur porte avec toute la tendresse dont il est aussi capable. Quand il les embrasse, les caresse, les lèche. Qu'il en suce les pointes jusqu'à les rendre douloureuses, sans compter des effets collatéraux à un autre endroit pourtant situé bien plus bas :smile: _______________ Alors, oui, mes seins, j'ai appris à les aimer. Puisqu’ils sont à son goût. Et qu’ils conviennent à l’usage qu’il lui plait d'en faire.
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Par : le 04/08/21
Je suis à toi. Mon corps est à toi. Mes trous sont à toi. J'aime le savoir et que tu le saches aussi. Mais la vie a ses contraintes, il y a le boulot, le tien, le mien, le quotidien qui font que je ne puis être à toi toujours, tout le temps. Nue, offerte, disponible pour toi. Alors, souvent, quand nous sortons ensemble, pour dîner, aller au théâtre, au ciné, voire déjeuner chez mes parents, j'aime à "m'équiper" de ces instruments qui me le rappellent. Ou les porter parfois quand tu n'es pas là, quand je bosse, lors de rendez-vous avec des clients. Parce qu'ils n'ont pas seulement leur utilité lorsque c'est toi qui me le impose, quand c'est toi qui t'en sert. Que ce n'est pas uniquement par plaisir que je les porte, même si ça ne me déplait pas :smile:. Mais aussi pour me rappeler que même dans mes actes de la vie courante, "normale", je demeure "à toi". _______________ Les autres n'ont pas à le savoir, ça ne regarde que nous. Mais toi tu le sais, et j'aime que tu le saches, parce que ça t'excite de le savoir. Et répondre à ton désir de me posséder répond en retour à mon envie de l'être par toi. Et seulement par toi :smile:. Alors, oui, ces instruments de contrainte, ces instruments symboles, j'aime aussi les porter dans la vie courante. Pour me rappeler que je suis à toi. Toujours.
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Par : le 24/07/21
L'origine des boules de Geishas remonterait paraît-il au Vè siècle. A l'époque elles étaient constituées de deux boules creuses en argent contenant une petite bille de plomb, et servaient, selon la légende, aux courtisanes qui les portaient dès le matin pour se maintenir en état d’excitation permanente afin de mieux satisfaire leur clients. J’ignore si c’est vrai. Ce qui est certain par contre c’est que ce terme de « boules de geishas » est d’origine occidentale. Les geishas, de gei (art) et sha (personnes) n'avaient pas vocation, dans la tradition japonaise, à satisfaire aux désirs charnels ou aux besoins physiques des hommes mais étaient formées à agrémenter les soirées masculines, par leurs danses, leur conversation et les jeux de l'esprit Leur « statut » remontant à 1779 leur interdisait même tout commerce de nature sexuelle. Celles remplissant cette autre fonction étaient appellée " yūjos" (femmes de plaisir) et il était interdit au geishas de leur faire concurrence. C’est en fait à l’occupant américain, après 45, que l’on doit cette assimilation des geishas aux prostituées. _______________ Ce qui est certain par contre c’est que les boules de geishas sont moins destinées au plaisir féminin qu'à celui des hommes. Puisque leur fonction première est de fortifier le périnée, en apprenant à jouer des muscles de nos sexes pour mieux enserrer celui des Mâles et leur permettre ainsi de jouir davantage de nous. C’est pour cela que j’aime les utiliser. _______________ Je n’ai pu t’offrir ma virginité. Ni le plaisir de me déflorer. De faire que tu sois le premier à me posséder grâce à ta queue. Alors, même si la taille de ton membre viril est plus que conséquente, il ne me déplait pas de "muscler" ma chatte pour te donner l'impression que c'est pour moi à chaque fois comme la première fois. Et puisque ton plaisir est indispensable au mien, j’aime me servir de mes boules de geisha pour m’exercer à le rendre plus intense encore. _______________ La muscu n'est pas mon truc. A la seule exception de ces exercices qui me font penser à toi. Et que tu aimes aussi à m'imposer parfois même pendant que tu uses de mes autres orifices :smile: Dès lors, peu importe in fine que les geishas ne soient pas des putes. Puisque j'aime me savoir à la fois geisha et yūjo pour toi. Pour ton agrément, et le mien.
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Par : le 26/06/21
J’aime regarder la vie, les choses en face. La beauté d’un paysage, d’un monument. Regarder aussi ce qui est laid parfois. Pour y faire face. J’aime croiser mon regard avec celui des autres. Lire le désir dans le tien. _______________ Regarder, c’est aussi pouvoir analyser, anticiper, se préparer. Ça vaut pour la vie comme au lit. Baiser, se soumettre à un mec, un inconnu, ce peut être dangereux parfois. C’est pour ça que longtemps je refusais qu’on me bandât les yeux. Pour pouvoir anticiper les actes de l’autre, ce qu’il allait me faire subir et m’y opposer si besoin. Et puis j’ai changé. Modifié ma perception des choses. J’ai appris à aimer, à désirer que tu me bandes les yeux lorsque tu utilises mon corps. Pour ton plaisir. Notre plaisir. Je ne ressens plus le besoin d’être sur le qui-vive. Je n’ai plus peur. J’ai confiance. Ce sentiment de n’avoir d’autre choix que de me remettre entre tes mains, je l’aime désormais. Parce que j’ai besoin de te laisser faire. De te laisser décider. Pour pouvoir m’abandonner. _______________ Je n’ai qu’un seul regret quand j’ai un bandeau sur les yeux. Ne plus te voir. Croiser ton regard. Contempler cette émotion qui s’empare de toi lorsque je me donne complètement à toi. Mais bon, il est d’autres façons heureusement qui permettent de mesurer la puissance de ton désir 😀
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Par : le 13/06/21
Elle fut l’instrument de mon « dressage », durant les premiers mois de notre relation. Lors de notre phase de « découverte réciproque ». Parce que même si toi aussi tu me « découvrais », c’était à toi de décider, de fixer les règles. Puisque je te voulais pour Maître. Et que c’est ce que j’attendais de toi. Que tu fixes ces règles que je ne maîtrisais pas encore, que j’apprenais au fur et à mesure. Les règles de ton plaisir. Et du mien. ________________ La cravache alors te servait à me punir. Je devais la subir « librement ». M’y soumettre de mon plein gré. Sans être attachée ni entravée. Te l’apporter avant de me prosterner ou de m’allonger sur le dos, cuisses écartées. Selon que c’était mon dos, mon ventre, mes seins ou ma chatte qui devaient la recevoir. Suivant la nature de la «faute » que j’avais commise. Et ce que tu avais décidé 😀 Puis, la punition reçue, acceptée, je venais m’agenouiller devant toi. Pour témoigner ma dévotion à cette partie de toi qui symbolise le pouvoir que je t’ai conféré. Celle qui fait de toi le Mâle, mon Maître. ______________ Je pratiquais le bdsm avant de te connaître. J’en maîtrisais les codes, les techniques, les règles. Mais ce n’était qu’un jeu. Un jeu de rôle dont je définissais les règles, les limites. Je maîtrisais la technique. Mais j’ignorais l’essentiel : que chaque Maître a ses désirs, ses exigences propres. Et que dorénavant ce que je voulais apprendre c’était les tiens. Et plus imposer les miens aux mec qui croyaient me posséder. Alors, j’ai appris. Tes désirs et la manière dont tu voulais que je te satisfasse. Que je m’offre à toi. C’est pour ça qu’il a fallu, que j’ai voulu que tu me dresses. A ce que tu attendais de moi. A coups de cravache et de queue. J’ai apprécié les deux 😀 _______________ J’ai appris vite. Non pas tant pour éviter d’être punie. Mais parce que j’ai toujours été bonne élève. Au moins dans les matières qui m’intéressent 😀 Ce fût douloureux parfois. Mais la récompense a été à la hauteur de l’effort. Ton plaisir et le mien. Aujourd’hui, je sais ce qui t’excite. Ce que tu attends de moi. J’ai appris ton corps, ton plaisir, comment te satisfaire, devancer tes envies aussi. Je ne suis plus cette pouliche rétive des premiers temps. Et j’aime te « servir ». Comme tu mérites, comme tu dois l’être. _______________ Ça fait longtemps que tu n’as plus besoin de me punir. Pour obtenir ce que tu attends de moi. Sauf quand il m’arrive (parfois, pas trop quand même 😀) de te provoquer. Alors la cravache ne te sert quasiment plus aujourd’hui à me punir. Mais nous ne l’avons pas pour autant rangée au magasin des accessoires oubliés. Parce que même lorsque le cavalier fait corps avec sa monture, que lui et elle connaissent et comprennent l’autre, anticipent ses réactions, ça reste le rôle du cavalier de décider et de guider. En faisant en sorte que sa « pouliche » donne chaque fois le meilleur d’elle-même. C’est à cela que te sert ta cravache désormais. Et j’aime ça.
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Par : le 03/06/21
Lien : ce qui permet d’attacher, d’entraver, d’immobiliser. Mais aussi ce qui unit deux personnes, les engage chacune vis à vis de l’autre. _______________ Les liens et « le » lien. Deux sens différents pour un même mot. D’un côté les cordes, les attaches, les menottes, les chaînes, une simple ceinture parfois. Tout ce qui qui te permet de m’attacher, de m’entraver, de m’immobiliser pour faire de moi un simple objet de plaisir, sans autre choix que de « subir » ce que tu décideras. De l’autre, ce qui nous unit, sur le plan intellectuel, cérébral, mais aussi physique. Grâce à cette partie de toi qui me relie à toi pour mon plus grand bonheur lorsque tu me possèdes 😀. Les deux pourtant sont complémentaires. Puisque c’est « le » lien nous unit qui légitime « les » liens, qui te servent à m’attacher, m’entraver, m’immobiliser afin de pouvoir m’utiliser à ta guise. Ce lien que j’appelle aussi désir, confiance, complicité. _______________ Avant, je répugnais à me laisser attacher. On ne sait jamais. Ce peut être dangereux avec un inconnu. Aujourd’hui, je n’ai plus peur. J’aime au contraire me savoir à ta merci. Attachée, entravée, suspendue parfois. Sur un lit, une croix de Saint André, un chevalet, un pilori. Écartelée, les bras et les jambes en croix. Offerte. Alors, quand tu m’attaches ainsi, mon sexe devient moite. Dans l’attente de la seule chose qui compte. Toi. Pouvoir m’abandonner à toi.
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